Wednesday, January 24, 2007

Rééquilibrer la balance de "l'effort"? Réponse à Claude

Réequilibrer la balance de l'effort en France constitue en effet une priorité déterminante, en ne perdant pas de vue que sur les conséquences de ce désequilibre se fonde la survie de certains partis particulièrement désireux de maintenir une certaine misère, comme au bon vieux temps de Rome, des jeux et du pain! Aujourd'hui, la précarisation de l'emploi en France et sa baisse d'attractivité tient en partie à la mondialisation, en partie à une certaine forme de propagande du Fantasme et des peurs primaires.
Claude écrivait :
"Evolution des cotisations sociales entre 1980 et 2005 12.9 - 21.36% pour salariés et 40.27 -10.5% pour les patrons. En 10 ans +130% d'interims et +60% pour les cdd. Est-ce que ces chiffres sont exactes? Les solutions communistes sont ridicules, en effet... Mais que proposez vous pour rééquilibrer la balance de "l'effort"? "


Peut etre est il temps que l’entreprise puisse à nouveau et pleinement exercer son rôle social premier et naturel : assurer l’emploi et l’activité de tous à travers une croissance et un développement qui favorise l’emploi et le savoir faire francais par l’activité par et sur le sol francais à destination des marchés nationaux et internationaux.

La précarisation de l’emploi est d’abord et avant tout le fait d’une absence de visibilité et de compétitivité du travail salarié en France. Soyons plus précis : nous ne manquons pas de Savoir Faire, ni de motivation, ou de technologies. Bien au contraire. L’exploitation fiscale, sociale, et politique du travail salarié nous prive de la liberté d’essayer, de tenter l’aventure de la réussite, bref de rêver. Et d’en faire une réalité. L’entreprise est en panne. L’emploi est en panne. Le marché de l’emploi francais est aussi dynamique qu’une flaque de boue gelée au bord de le l’autoroute un beau Dimanche matin de Janvier. Nous laissons mourir notre héritage Industriel, culturel, économique au profit d’un Etat Macro dont l’inconscience en la matière n’a d’égal que son incompétence, corrompu par un système de financiers déconnectés de la réalité sociale et pour lesquels le crédit d’Etat a depuis longtemps supplanté l’épargne privée, l’investissement industriel, le pari sur la bonne santé économique et le développement en terme de priorité commerciale. Mais c’est encore l’occasion de manger à tous les râteliers. la paupérisation, la précarité et la misère conséquentes à cette destruction de l’activité économique donne lieu à une course effrénée au crédit à la consommation. Une occasion supplémentaire de vendre des intérêts, cette fois à la partie du peuple qui ne paie pas l’impôt. Ainsi, rien ni personne n’est laissé au hasard. Mieux encore, le citoyen défavorisé (client) est bel et bien solvable puisqu’il bénéficie de garanties offertes par les prestations sociales. Tout est relatif, bien sur. Mais les pauvres sont malheureusement les plus nombreux ainsi que les plus nécessiteux de contracter un crédit à la consommation. Mais n’es ce pas avec des gouttes d’eau que l’on parvient à l’Océan, un océan de misère, de sur endettement, de dépression, d’immobilisme, de discours, du grotesque? Si la France était un navire, Le capitaine serait les Banques, les Politique tiendraient la barre, l’entreprise et les salariés du Privé rament, Bercy tiens le fouet, les chômeurs écopent, et les fonctionnaires sont en croisière d’agrément. Nous sommes acculé. Contre toute intelligence, ces deux forces, l’une Socialo Marxiste, l’autre Capitaliste Usurière, en leur alliance faussement contre naturelle, nous mènent tout droit à la faillite du travail, de nos Entreprises, de notre système social tout entier. En détruisant notre compétitivité économique par le fiscalisme et l’exploitation du travail salarié et de l’Entreprise, la Sociale Médiocratie favorise l’endettement de l’Etat qui profite entièrement à ses créanciers, à savoir les Banques. Le capital a depuis longtemps abandonné la mise créancière sur l’investissement, pour concentrer son attention sur un client bien plus solvable : la Nation toute entière. Ainsi l’impôt qui nous est vendu comme un mal nécessaire à la solidarité nationale n’est de fait que la transaction déguisée du solde de l’encaissement des intérêts qui viennent engraisser une clique de Financiers dégénérés. Voici le vrai visage de l’impôt. Voici aussi le vrai visage de la misère. L’impôt, out à la fois cause et cause conséquence. Et voici aussi le vrai visage du Capital. La boucle est bouclée. La ceinture se resserre sur nos ventres amaigris, salariés, créateurs d’activité, sans emplois, salaires dérisoires et, c’est un comble, in fine, la faute sera celle de l’Entreprise, cause de tous les maux économiques et sociaux. L’affaire est si finement ficelée que nos bons politiciens socialocrates bien pensants, en retour de leur besogneux travail d’augmentation perpétuelle d’une dette désormais abyssale, reçoivent par mandat démocratique leur misérable solde. Ces hommes n’on aucunement conscience de la gravité de leurs actes, qui dépassent pourtant de loin le simple péché d’orgueil. Pour leur défense s’ils pouvaient toutefois être défendus, il est vrai que cette clique de crétins ne sont qu’une pièce subalterne du processus d’endettement du Client le plus solvable qui soit, le plus Royal : L’Etat, la Nation toute entière, et peu importe le nombre de générations. Nos enfants et les enfants de nos enfants seront écrasés par le poids toujours croissant de l’impôt. Non content de briser les bonnes volontés, l’étranglement de l’activité par l’endettement permet la conservation de niveaux de salaires bas, d’un pouvoir d’achat limité et par conséquent limite gravement la consommation , et donc la croissance sur le marché intérieur, et finalement l’emplois. En revanche, un pouvoir d’achat réduit favorise d’autant le recours à l’emprunt bancaire. La situation est si dramatique que nombreux sont les salariés qui ne peuvent faire face au stricte nécessaire, bien qu’exerçant avec sérieux une activité à temps plein. Bien entendu ils ne peuvent prétendre à aucune aide que ce soit, et se trouvent alors contraint de recourir au crédit. Un crédit social. Si le chien est le meilleur ami de l’homme, le Politique est le meilleur ami du capital, fidèle compagnon affamé d’un maître toujours plus gras. Ainsi l’on est mieux en mesure d’apprécier dans quelle proportion l’asphyxie fiscale est mise en œuvre par l’une ou l’autre formation politique portée alternativement au Pouvoir. Mais le caniche ne fait pas toujours dans le caniveau, et il faut sans cesse veiller à l’entretien et à la promotion de la justification d’un pillage fiscal sans cesse croissant. En cela le détournement des principes sociaux sont vitaux. Une escroquerie réussie fonde souvent sa son succès sur le fait qu’elle se construit autour d’une verité inattaquable, d’un bon sentiment. Ainsi, l’équation de l’escroquerie Etatique pourrait étre la suivante : le besoin Social rend indispensable l’effort fiscal. Certes. Ligne suivante : l’augmentation de la pression fiscale ruine l’économie et favorise la misère. Ligne suivante, la misère augmente le besoin en social, et donc, la pression fiscale. D’ou l’on peu se convaincre que l’intérêt de nos dirigeants à agir contre la misère, indépendamment du parti, est inexistant, voir plutôt contre productif en ce qui les concernent. Ainsi, les mécanismes de la « vente de l’impôt » passent par le Marketing Social, pour aboutir à la misère, tout comme en des époques plus reculées le militarisme passait par les nationalismes et la peur du voisin, pour aboutir à la boucherie et à une improbable hégémonie territoriale.